Kisses : boire

Dans l'histoire de la musique, le contenant ne rend pas toujours hommage au contenu. Les pochettes de disque ne sont pas toujours à la hauteur de l'oeuvre, etc... Pourtant, la "cover picture" du premier album de ce duo californien m'a intrigué.

Au premier plan, une végétation quelque peu nonchalante. Puis, une piscine très 70's. Enfin, un bâtiment qui a toutes les apparences d'un de ces clubs-hôtels désuets, perdu en Tunisie, où l'on vous remet un bracelet de couleur à votre arrivée... sésame dangereux de l'open bar à toute heure, et de la nourriture peu raffinée en libre-service.
Ne boudons pas trop notre plaisir : on a justement envie d'écouter l'electro-pop de Kisses allongé sur l'un de ses transats verts en plastique, les yeux rivés sur ces palmiers chétifs, sirotant notre panaché sous un soleil de plomb. Cocktail de mélodies, entre Pacific et Cut Copy ; cours de gym dans l'eau à la sauce disco new-wave... Bienvenue au club Kisses.

Kisses "Kisses"

Everyday is like sunday

"Angela/ What's the difference?/ Today's a day like any other"

The Walkmen, Angela Surf City

Hurts, everybody.

HURTS : mon dieu que ce groupe est dégueulasse. Esthétique de New Order du pauvre, chansons de supermarché dont Pet Shop Boys ne voudrait pas dans ses pires moments, marketing agencé sous power-point, costumes étriqués et voix limite ... cette saloperie étiquetée (of course) Made In Manchester nous donnerait presque envie de prendre des nouvelles de White Lies.

C'est ce qu'on a fait ("Holy Ghost", chanson du deuxième album à venir, en live) :

Bal jaune : 1 mort.

Comme chaque année, la Fondation Ricard prend le prétexte de l'art contemporain (la FIAC) pour arroser happy few, artistes et people dans un lieu somptueux (le Pavillon Cambon). Aux platines, Toxic Avanger, Chateau Marmont, Make the girl dance... Au micro, en live : Koudlam. Chaotique et brouillon, un peu je m'en foutiste. De toute façon, on s'en fout nous-mêmes un peu... et on est pas là pour ça. Ni pour Christine Angot, Frederic Mitterand et Stephen Eicher aperçus dans la foule.



Pourquoi est-on là, à vrai dire ? Pour l'open bar, vous entend-on chuchoter bêtement d'ici. Mais à vrai dire, pas tant que ça.
Il y a surtout cette recherche permanente et vaine de la fête cool à Paris, de l'endroit où il va forcément se passer quelque chose. De différent des bars et lieux qu'on a l'habitude de fréquenter.

Il faut donc courir les cartons d'invitations, les plans inédits, les listes, le réseau et le copinage pour espérer le frisson et se dire à l'arrivée (peut-être un peu naïvement) qu'à Berlin, Londres ou New-York, les choses seraient plus simples, fun et spontanées.

Un an d'inactivité de Grand Cru pour ouvrir sur un post aussi blasé et inutile : les mois prochains s'annoncent assez passionnants.

On lance l'hiver, à coups de Devo ?

Grunge 2012

On ne va pas vous mentir. Faire semblant. Grand Cru et Bonjour Afrique, même combat. Votre tendre et dévoué blog est tenu par des membres actifs (musicien ou autre) du combo précité. Alors, oui, ce post n'est qu'une honteuse pub.
Bonjour Afrique vient de poster une nouvelle chanson sur sa page myspace. "Animosity". On avait envie de vous le dire. Pour que vous l'écoutiez. Love.
Le myspace de Bonjour Afrique

Viens prendre ta claque (ou pas)

... pendant nos merveilleux mixs parisiens :

- 3O OCT LE MOTEL puis LE TIGRE
- 07 NOV LES DISQUAIRES
- 15 NOV LE SHOWCASE
- 20 NOV LE TRUSKEL
- 25 NOV LE BE THERE

Plus d'infos sur notre myspace

SAMIAM forever

Le meilleur groupe de pop / punk du monde (avec Weezer).
Le plus sous-estimé aussi : en activité depuis 1988, passé à deux doigts du succès mondial, mais condamné à looser.
Dans leur cas, les mots s'effacent devant le talent : de Green Day à Blink, tous les mastodontes du genre se sont un jour prosternés devant les chansons (tubesques) de Samiam.
Dans l'ordre de priorité des albums à écouter, Clumsy, You're freaking me out, Astray, Billy...

La preuve avec "She Found You" :